5 convictions qui forgent nos actions au service de l’inclusion numérique de tous
- En 2022, être inclus numérique c’est être citoyen !
- De consommateur numérique à acteur numérique, chaque citoyen doit pouvoir « lire » (utiliser) et « écrire » (construire) le numérique
- L’inclusion numérique est multiple et évolutive. Elle dépend du métier, des projets, des envies de chacun
- Les dirigeants sont des acteurs-clés de l’inclusion numérique
- L’inclusion numérique est un accélérateur de développement et de cohésion sociale de nos territoires
#1 En 2022, être inclus numérique c’est être citoyen !
Les personnes éloignées du numérique, ont été estimées à 28 % de la population française des plus de 18 ans en 2018, soit de l’ordre de 14 millions de personnes1. Cela recouvre les « non-internautes », qui ne se connectent jamais à internet, et les internautes qualifiés de « distants », dont les compétences numériques sont faibles au point de ne pouvoir réaliser certaines opérations simples. Ainsi, les internautes distants ne sont que très rarement à même d’exploiter les potentialités d’internet dans leurs démarches administratives en ligne, les achats en ligne, ou encore le développement de leur réseau social personnel via les outils numériques.
Ces études démontrent, sans surprise, une corrélation importante entre l’âge, le niveau de diplôme (2,5 fois plus de chances d’être en situation d’illectronisme2 lorsque l’on est détenteur d’un CAP que lorsqu’on a fait des études supérieures3), la catégorie socioprofessionnelle, et la composition du foyer (56% des non-internautes disent vivre seuls4), et le manque d’autonomie numérique.
Dans le même temps, la Commission européenne définit l’inclusion numérique plus largement comme “liée aux connaissances, aux compétences et à l’attitude vis-à-vis du numérique, plutôt qu’aux simples accès et usages de celui-ci. Il s’agit de mener les individus en difficulté à un certain degré d’autonomie.”5
Le Conseil national du numérique a souhaité lui aussi insister récemment sur l’importance qu’il y a de ne pas rester sur une définition de l’inclusion numérique qui ne couvrirait que l’aspect technique. Il insiste sur l’importance de disposer d’une culture du numérique, qui “semble d’autant plus importante que la simple utilisation ou consommation aveugle d’une technologie peut être un facteur d’incapacitation, dans la mesure où ces technologies peuvent parfois aller jusqu’à configurer nos usages, modeler nos comportements, et affecter en profondeur nos capacités motrices, sensorielles, cognitives, psychiques, intellectuelles.”6
Si un premier niveau d’inclusion numérique consiste donc à faire en sorte que chacun puisse mener à bien les actions les plus simples de la vie en société (suivre l’éducation de ses enfants, bénéficier de ses droits sociaux, pouvoir se soigner, gérer ses assurances, ses finances, etc.), l’inclusion numérique réelle dépasse ces besoins de premier niveau et recouvre des savoirs, une culture, des compétences et des attitudes multiples et évolutives qu’il faut absolument diffuser et transmettre.
C’est dans cette acception large de l’inclusion numérique que leChaudron.io se reconnaît ; nous la définissons plus particulièrement comme “la nécessité de garantir et renforcer pour tous une capacité à agir et décider dans un monde en transitions”. C’est ainsi que nous entendons contribuer à l’émancipation de citoyens éclairés sur le numérique.
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1 France Stratégie, Les bénéfices d’une meilleure autonomie, 2018
2 L’illectronisme désigne un manque de connaissance dans le domaine du numérique, voire une absence totale des connaissances de base sur l’utilisation de ressources électroniques
3 MedNum, Éléments quantitatifs sur l’exclusion numérique, 2021
4 GIS M@rsoin, Les éloignés du numérique, 2021
5 empowerment en anglais
6 Conseil national du numérique, Pour un numérique au service des savoirs, 2021
#2 De consommateur numérique à acteur numérique : chaque citoyen doit pouvoir “lire” (utiliser) et “écrire” (construire) le numérique
La meilleure façon de préparer le citoyen est donc de ne pas le limiter au rôle de consommateur de services ou d’outils numériques, mais de le rendre capable d’utiliser lui-même le numérique pour construire ses propres projets, se développer personnellement, apposer sa marque sur le cours de la vie de la cité, et finalement choisir lui-même le numérique qu’il souhaite. C’est aussi le rendre capable de participer à la construction de services numériques, a minima dans des phases de conception et de tests ou via des ateliers de co-design par exemple.
Nous ne pouvons en effet nous satisfaire que 19% des Français interrogés ont déclaré avoir renoncé à faire quelque chose au cours des 12 derniers mois parce qu’il fallait utiliser internet, comme le pointe une enquête de CSA. Ni que 35,4% des personnes en emploi aient une ou plusieurs incapacités numériques, d’autant plus qu’ils ne bénéficieront pas des politiques publiques, par ailleurs très pertinentes, déployées en urgence pour œuvrer en faveur de l’inclusion numérique.
Au Chaudron.io, nous faisons un parallèle entre l’inclusion numérique et la littératie ; c’est ce qui nous a aidé à construire notre approche de l’inclusion et de l’exclusion numériques. En effet, à quoi aurait ressemblé une société où l’on aurait appris à l’ensemble de la population à lire mais pas à écrire ? De ce choix serait né un monde où seule une poignée de personnes détiendrait la capacité de produire de la pensée, tandis que la majorité ne serait que réceptrice et consommatrice de la pensée produite par d’autres.
À la fin du 19ème siècle c’est un tout autre choix politique qui a été fait : celui de permettre à tous de savoir lire et écrire pour pouvoir être en capacité de produire ses propres textes, de diffuser ses propres idées. Nous pensons qu’il doit en être de même dans notre approche collective de l’inclusion numérique.
Donner à chacun la capacité d’agir et de décider dans un monde en transitions demande d’abord de les remettre en capacité de penser les nouveaux mondes : une culture forte des technologies numériques et de l’univers des possibles qu’elles proposent est essentielle pour être capable de participer de la décision, contribuer, voire concevoir de nouveaux services qui impacteront durablement son propre métier, ses interactions sociales, sa manière de gérer son quotidien etc.
C’est un prérequis essentiel pour nous permettre collectivement de sortir d’un numérique subi à un numérique bien plus choisi et aux impacts mieux maîtrisés.
C’est aussi permettre de créer des services bien plus adaptés aux populations ciblées et mettant pleinement à profit les technologies numériques pour tendre peu à peu vers des interfaces de plus en plus simples, naturelles et intuitives finalement. De nombreux Français en situation d’exclusion numérique soulignent d’ailleurs la difficulté de l’interface comme une de leurs barrières.10
Se donner collectivement la capacité de repenser les services numériques est donc un levier fort pour l’inclusion numérique de tous.
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7 CSA, Enquête sur “l’illectronisme” en France, 2018
8 INSEE, Enquête TIC ménages, 2019
9 Wikipedia, Définition de la littératie
10 CSA, Enquête sur “l’illectronisme” en France, 2018
#3 L’inclusion numérique est multiple et évolutive. Elle dépend du métier, des projets, des envies de chacun
Par ailleurs, si au début des années 2000 être inclus numériquement consistait à savoir rejoindre un navigateur sur son ordinateur, utiliser un moteur de recherche, pouvoir poser une question sur un forum ou dans une mailing list, saisir un formulaire, télécharger une pièce jointe, etc., et si cette définition couvrait l’essentiel des compétences alors à maîtriser, ce n’est plus le cas en 2021. Ces compétences essentielles restent nécessaires, mais elles ne suffisent plus.
L’inclusion numérique devient alors à géométrie variable, selon son métier, selon ses projets, selon le contexte, et le socle minimum pour pleinement pouvoir agir dans un monde numérique diffère donc d’un individu à un autre.
Ainsi :
- un bénévole doit pouvoir participer de la vie de sa communauté : en suivre l’actualité sur une messagerie instantanée, récupérer des documents en ligne, organiser un rendez-vous à distance, etc.,
- un enseignant doit pouvoir manipuler différents environnements numériques et formats de fichiers, produire des ressources et savoir les diffuser pour rester durablement connecté à son métier,
- un artisan-couvreur doit peu à peu intégrer dans son panel de services le fait de pouvoir diagnostiquer un toit avec un drone, visiter des combles virtuellement ou encore utiliser son smartphone pour capter des images, les annoter et les partager : ce sera bientôt une commodité attendue par ses clients,
- un parent doit pouvoir trouver une nounou puis la payer avec PajEmploi ou encore inscrire son enfant à l’école, lui réserver des activités dans sa commune en utilisant internet (parfois seul canal qui reste actif) ou estimer ses besoins financiers pour un prêt primo-acquérant en utilisant les formulaires dématérialisés de sa banque,
- un commercial doit pouvoir mettre la puissance de plateformes comme LinkedIn au service du développement de sa base de prospects ou encore éditer un devis numériquement, suivre un deal dans un outil de gestion de la prospection (CRM), organiser ses déplacements avec aisance, etc.,
- un mécanicien doit savoir utiliser un outillage de maintenance numérique, lire des données, les exporter, transmettre un état des lieux, etc.,
- un écolier doit pouvoir accéder à son espace numérique de travail, faire une recherche avancée sur internet, apprendre à identifier les sources et leur fiabilité ou encore les licences autorisant ou non l’usage d’une image, organiser son travail de groupe à distance avec son équipe, etc … ;
De la même façon, nous pouvons d’ores et déjà anticiper qu’être un citoyen inclus numériquement en 2030 sera bien différent de ce que l’on entend par là en 2021. Alors qu’en 2021 le fait de savoir protéger ses données ou bien encore distinguer les fausses informations font partie des compétences à maîtriser, on peut déjà anticiper qu’elles seront banalisées en 2030, date à laquelle les nouveaux standards consisteront plutôt à savoir naviguer dans un univers en réalité virtuelle ou en réalité augmentée par exemple.
Pour accompagner cette évolution perpétuelle des connaissances et de la culture numériques, nous souhaitons donc embarquer nos apprenants au-delà du strict minimum actuel considéré comme le socle d’inclusion numérique. Nous sommes convaincus qu’au vu des impératifs de toute conduite de changement, cultiver en continu pour tous un “temps d’avance” numérique c’est permettre à chacun finalement d’être dans son juste temps : l’acculturation numérique de demain se prépare aujourd’hui.
Il s’agit alors de développer pleinement une logique d’éternel apprenant, ce qui remet aussi en question la façon dont cet apprentissage s’opère. Nous sommes convaincus que le développement des connaissances et de la culture numérique “en continu”, doit s’accompagner d’une évolution significative des modes d’apprentissage professionnels et académiques. Cette évolution passe notamment par le fait de généraliser “l’apprendre en faisant”, systématiser l’exploration et le partage d’expériences, et développer les logiques de “communautés apprenantes”.
#4 Les dirigeants sont des acteurs clés de l’inclusion numérique
LeChaudron.io cible particulièrement les dirigeants, qui sont pour nous des vecteurs importants de diffusion des pratiques numériques dans l’ensemble de leurs structures et de leurs écosystèmes, et, par conséquent, des acteurs clés pour diffuser la culture numérique à tous les niveaux de la société.
Pour ce faire, nous nous adressons aux dirigeants dans la diversité de leurs fonctions et la pluralité de leurs secteurs. Le dirigeant peut être, dans le privé un chef d’entreprise ou un manager, quelle que soit la taille de l’entreprise (ETI, PME, TPE, GE), tandis que dans le secteur public il peut être un directeur d’administration ou un élu, et dans le monde académique il peut être un responsable d’établissement ou de formation. Le numérique pose à chacun d’eux le problème de l’actualisation de ses connaissances et de sa matrice de pensée ainsi que de sa capacité à anticiper l’évolution de son secteur, à saisir les opportunités et à comprendre les nouvelles contraintes émergentes.
Pour autant, trop de dirigeants que nous rencontrons ont toujours une vision de la transition numérique se cantonnant à une question de connexion, d’équipements, de logiciels ou de sécurité: une simple évolution technique qui doit être pilotée par des experts technologiques. Nous pensons que cette vision est réductrice; elle empêche le dirigeant d’effectuer la mue réellement nécessaire et attendue.
Trop peu armés pour comprendre les implications de la transition numérique, percevoir comment la mettre pleinement au service de la transition énergétique, pouvoir anticiper l’impact de la donnée, de l’IA ou encore le potentiel de la réalité augmentée, des métavers, des nouveaux circuits de financement comme le crowdfunding ou l’émission de NFT11, et la liste est longue, les dirigeants ne sont pas en capacité réelle de penser le devenir de leur industrie, de leur territoire ou de leur structure éducative. Ils sont donc aussi en incapacité d’anticiper l’accompagnement nécessaire de leurs salariés, de leurs clients, de leurs fournisseurs et autres partenaires et ne peuvent jouer pleinement un rôle transformateur dans leur organisation et dans l’ensemble de la chaîne de valeur.
Deux tiers des TPE sont éloignées du numérique
Leur permettre de mieux percevoir les contours du continent numérique et son réel potentiel, d’en comprendre les acteurs, les enjeux, les risques et les opportunités, c’est avoir l’assurance de pouvoir les mobiliser pour construire et déployer des politiques d’inclusion numérique à la réelle hauteur des besoins d’aujourd’hui mais surtout de demain !
L’enjeu est d’autant plus critique que la France se classe 15ème sur 28 au classement de l’indice global relatif à l’économie et à la société numériques de la Commission Européenne, loin derrière les pays les plus performants de l’UE. Ainsi notre pays est au 21ème rang des pays européens sur la part des ventes en ligne réalisées par les PME12.
On estime aujourd’hui que les deux tiers des TPE seraient encore éloignés du numérique (soit 2,5 millions d’entreprises), c’est-à-dire non autonomes sur des usages numériques professionnels essentiels au développement voire au maintien de leur activité. Et seulement 14% des dirigeants d’ETI sont satisfaits en 2021 du degré de maturité digitale de leur entreprise. Ils sont d’ailleurs 57% à déclarer que la transformation digitale y est portée directement par leur direction générale.13
Quant aux collectivités locales, le CNFPT estime qu’1/5ème des métiers de la fonction publique territoriale conjuguent fort besoin en compétences numériques et fort impact du numérique sur les missions, et qu’il y a plus de 300.000 agents territoriaux en difficulté d’appropriation des usages des outils et services numériques.14
Un facteur d’attractivité et un levier de développement
Au-delà des métiers de la fonction publique destinés à évoluer, les collectivités territoriales et donc les élus sont amenés à intervenir sur de nouveaux aspects tels que la ville intelligente et l’open data, ou encore sur des questions de cohésion comme la fracture numérique et la dématérialisation des procédures. Et les pouvoirs publics locaux sont devenus garants de la protection des données qui lui ont été confiées par ses citoyens et de la cybersécurité de ses infrastructures numériques.
Et pourtant, l’Association des directeurs généraux des communautés de France a montré que l’absence de feuille de route numérique au sein des collectivités territoriales s’explique, pour près de la moitié des cas, par le fait que ce n’est pas une priorité pour les élus.15
Pour réussir massivement l’inclusion numérique de tous, il est donc critique d’embarquer, de fédérer et de mobiliser tous les talents et créateurs d’activités, pilotes d’institutions, élus territoriaux, administrateurs de fédérations ou de syndicats etc., pour penser ensemble les nouveaux mondes à bâtir et se remettre en capacité de construire des stratégies à horizon 2030-2050.
Pour leChaudron.io, il s’agit donc de créer une aventure collective qui vise à rendre possible un numérique inclusif, responsable et utile pour la société, pour en faire un facteur d’attractivité de la France à l’international et un formidable levier de développement économique et social.
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12 Commission Européenne, Digital Economy and Society Index, 2021
13 METI, Baromètre de la transformation digitale des ETI, 2021
14 CNFPT, Les impacts de la transition numérique sur les métiers de la FPT, 2021 15 ADGCF, La transformation digitale des territoires, 2018
#5 L’inclusion numérique est un accélérateur de développement et de cohésion sociale de nos territoires
Depuis 2010 et les premiers pas de notre équipe dans le développement du monde des makers16 et des FabLabs en France, nous avons forgé la conviction que l’appropriation juste des pratiques numériques ne pouvait se faire que dans un contexte précis, dans un territoire précis, dans une réalité incarnée. Nous avons peu à peu appris à connaître les territoires au sens très large (territoire de l’entreprise, territoires urbains ou ruraux, etc.) et à en mesurer la diversité. Très rapidement nous avons embrassé une définition des territoires dans une dimension de bassin économique (d’emploi) et de bassin de vie, que nous avons confortée au fil des années et qui nous fait dire que le territoire est définitivement la bonne échelle à envisager pour avoir un impact maximum.
L’actualité de ces dernières années est venue confirmer encore ce choix du territoire, qui est revenu au coeur de toutes les attentions lors de la crise des gilets jaunes17, ce territoire que l’on a invoqué comme unité de résilience lors de la crise sanitaire18, ce territoire que l’on souhaite réarmer économiquement, industriellement et socialement pour relancer la Nation.19
Au sein de ce territoire, les acteurs (privés, publics, académiques, citoyens) interagissent, échangent et co-construisent. Les collectivités territoriales aménagent et construisent l’attractivité du territoire en prenant en compte la nature, l’activité et les caractéristiques du tissu économique local. Les entreprises du territoire sont fortement impactées par les décisions prises par les élus, notamment en matière d’infrastructures, de formations, d’accompagnement et de structures mises à disposition. Enfin le citoyen est évidemment au cœur de ces échanges, et peut en être pleinement acteur à travers ses diverses fonctions : travailleur, électeur, consommateur, parent… Le territoire est donc bel et bien un écosystème à part entière, qui gagne à se doter d’un projet collectif pour répondre à l’ensemble des transitions, numérique, écologique, démocratique…
Il nous paraît donc important d’agir au niveau de chacun et de tous ces acteurs :
- en accompagnant en premier lieu les dirigeants d’ETI et de PME, fabriques sociales et poumons économiques des territoires, ainsi que “ceux qui les accompagnent” dans leur rôle (banques, assurances, experts divers) ;
- en participant de la formation des conseillers numériques territoriaux, et en construisant une offre particulière pour outiller et animer la communauté des médiateurs numériques, acteurs clés et de proximité ;
- en déclinant peu à peu nos parcours apprenants pour les dirigeants, afin de les adapter aux besoins particuliers des élus et des directeurs des collectivités territoriales ;
- en répondant en parallèle aux nécessités des établissements scolaires et de leurs équipes de direction, pour les aider à repenser les pratiques éducatives et assurer ainsi l’émergence de futurs talents dans tous les territoires.
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16 CNRS, Des makers aux fablabs, la fabrique du changement
Emmanuelle Roux
Conférencière, cofondatrice et dirigeante de Sc21 et leChaudron.io, j’accompagne les entreprises et les décideurs de multiples secteurs d’activité pour les aider à s’adapter aux évolutions portées par la transition numérique. Les sujets qui me tiennent à cœur : l’école de demain, la nécessaire transformation des territoires, en passant par l’indispensable maîtrise des flux de data ou encore le développement du mouvement Maker.
Je suis par ailleurs membre du Conseil national des tiers-lieux et présidente du Cinov numérique.